Découvrez le poisson-crayon rouge : la star cachée des aquariums plantés !

Vous cherchez un poisson aux couleurs vibrantes, discret et compatible avec d’autres habitants paisibles de l’aquarium ? Le Nannostomus mortenthaleri, appelé communément poisson‑crayon rouge, est une rareté qui enrichira visuellement tout bac planté, nano‑aquarium ou aquascape. Originaire d’Amazonie péruvienne, il est apprécié pour ses reflets rouges profonds et son comportement paisible. Avant de vous lancer, n’hésitez pas à consulter notre guide Acclimatation des poissons néons pour des conseils utiles à tous les petits tétras.

Présentation et origines géographiques

Le Nannostomus mortenthaleri, plus connu sous le nom de poisson-crayon rouge ou Coral Red Pencilfish dans le commerce international, est une espèce de poisson d’eau douce originaire des zones forestières humides d’Amazonie. Son aire de répartition naturelle est extrêmement restreinte : il vit principalement dans le bassin du Rio Nanay, un affluent de l’Amazone situé dans la région de Loreto au nord-est du Pérou. Ce fleuve, aux eaux claires et légèrement acides, serpente au milieu de forêts tropicales primaires riches en biodiversité. Les observations in situ montrent que ce poisson fréquente surtout les zones calmes et ombragées, où la lumière est filtrée par la canopée et où l’eau, faiblement minéralisée, présente des températures comprises entre 24 et 28 °C.

L’espèce a été décrite scientifiquement en 2001 par les ichtyologistes Hans-Joachim Paepke et Wolfgang Arendt, qui ont choisi de la nommer en hommage à Martin Mortenthaler, aquariophile et explorateur passionné par les poissons amazoniens. Lors de sa découverte, elle était initialement considérée comme une sous-espèce du Nannostomus marginatus, un autre poisson-crayon largement répandu en Amérique du Sud. Toutefois, des analyses morphologiques détaillées ont permis de confirmer son statut d’espèce distincte, justifié par des différences de taille adulte, de pattern de coloration et de distribution géographique.

Dans son environnement d’origine, le Nannostomus mortenthaleri évolue au sein d’un biotope très spécifique : les eaux dites « blackwater » (eaux noires), teintées par les tanins issus de la décomposition des feuilles et racines. Ces conditions, combinées à un courant faible et à une abondance de végétation aquatique et submergée, offrent à l’espèce un cadre idéal pour sa reproduction et sa protection contre les prédateurs. C’est également cet habitat unique qui explique pourquoi sa reproduction en captivité demande des paramètres précis pour reproduire au mieux les caractéristiques de son milieu naturel.

Cette origine géographique restreinte en fait un poisson particulièrement sensible aux menaces environnementales : la déforestation, l’urbanisation croissante et la pollution des rivières dans la région de Loreto pourraient réduire rapidement ses zones de vie. Bien qu’il ne soit pas encore largement étudié dans la littérature scientifique francophone, certaines publications spécialisées et rapports d’exportateurs péruviens indiquent que la capture à l’état sauvage reste la principale méthode d’approvisionnement pour le commerce aquariophile, ce qui nécessite une régulation stricte pour éviter une pression excessive sur les populations naturelles.

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Par son allure fuselée et sa teinte rouge intense, le poisson-crayon rouge incarne l’élégance discrète des cours d’eau amazoniens. Sa petite taille et son tempérament paisible en font un hôte de choix pour les aquariums plantés et nano-bacs, à condition de respecter les paramètres de son habitat d’origine.

Description physique et comportement

Le Nannostomus mortenthaleri, ou poisson-crayon rouge, différent du poisson rouge, se distingue immédiatement par sa silhouette fine et allongée, caractéristique du genre Nannostomus. À l’âge adulte, il atteint généralement 2,5 à 3 cm de longueur totale, avec une moyenne de 2,9 cm chez les mâles, ce qui en fait l’une des espèces les plus petites du groupe. Cette petite taille, associée à une allure fuselée, lui permet d’évoluer avec agilité dans les zones densément plantées et de se faufiler facilement entre les tiges et feuilles des plantes aquatiques.

Sa coloration rouge cerise intense recouvre presque l’intégralité du corps et des nageoires, contrastée par deux bandes noires horizontales fines mais bien marquées. Ce motif est typique des poissons-crayons et sert de camouflage visuel dans leur habitat naturel : les rayures brisent la silhouette du poisson et le rendent moins visible pour les prédateurs dans le jeu d’ombre et de lumière créé par la végétation aquatique.

Chez les mâles, la nageoire anale est légèrement élargie et épaissie, ce qui permet un sexage visuel relativement simple, même pour un aquariophile amateur. Les femelles, quant à elles, arborent souvent une teinte légèrement moins vive, mais restent tout aussi élégantes.

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Le comportement du poisson-crayon rouge est généralement paisible et discret. Il évolue le plus souvent en groupe serré, formant de petits bancs harmonieux qui se déplacent lentement dans la colonne d’eau. Dans un aquarium, il occupe principalement la zone médiane et la surface, alternant entre des périodes de nage active et des moments de suspension immobile, ce qui lui permet de se reposer tout en restant vigilant.

Dans la nature comme en captivité, cette espèce se montre non agressive et compatible avec un grand nombre de poissons calmes. Toutefois, sa petite taille et son tempérament réservé la rendent vulnérable face à des espèces vives ou agressives, qui pourraient la stresser ou l’empêcher de s’alimenter correctement. Pour cette raison, il est recommandé de la maintenir uniquement avec des colocataires paisibles, comme des crevettes naines (Neocaridina, Caridina), des petits Corydoras ou encore des Otocinclus.

Distribution et statut de l’espèce

Le Nannostomus mortenthaleri présente une répartition géographique extrêmement restreinte. Son aire naturelle est limitée au bassin supérieur de l’Amazone, plus précisément dans certains affluents du Rio Nanay, dans la région de Loreto au Pérou. Des observations ponctuelles laissent supposer qu’il pourrait également être présent dans le Rio Tigre, mais cette présence reste à confirmer par des études scientifiques formelles. La localisation précise de ses populations est volontairement peu diffusée dans la littérature spécialisée afin de limiter les prélèvements excessifs dans son milieu d’origine.

Sur le plan de la conservation, l’espèce est actuellement considérée comme en danger critique (CR) sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN Red List). Ce statut reflète la combinaison de plusieurs menaces :

• aire de répartition réduite, la rendant particulièrement sensible aux modifications de son habitat

• déforestation et activités minières, qui dégradent la qualité des eaux et perturbent les zones de reproduction

• collecte pour le commerce aquariophile, qui a longtemps exercé une pression directe sur ses populations sauvages.

Historiquement, le Nannostomus mortenthaleri a été principalement récolté dans son habitat naturel pour répondre à la demande internationale en aquariophilie, notamment en Europe, au Japon et en Amérique du Nord. Son attrait tient à sa rareté relative, sa petite taille adaptée aux nano-aquariums et sa coloration vive. Cette collecte intensive a contribué à sa rareté dans le commerce spécialisé et a renforcé les inquiétudes quant à la pérennité de ses populations.

Cependant, depuis les années 2010, des programmes de reproduction en captivité se sont développés, notamment dans certains élevages professionnels d’Asie et d’Europe. Cette transition progressive vers des spécimens issus d’élevage contribue à réduire la pression sur les milieux naturels, tout en améliorant la disponibilité de l’espèce pour les aquariophiles. Ces avancées sont essentielles, car elles offrent une alternative durable au prélèvement sauvage tout en favorisant la conservation des populations péruviennes.

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Paramètres d’élevage et critères à respecter

L’élevage du Nannostomus mortenthaleri requiert une attention particulière à la qualité de l’eau et à l’agencement de l’aquarium, car cette espèce est sensible aux variations brusques et aux conditions inadaptées. Son milieu naturel étant constitué d’eaux douces, légèrement acides et faiblement minéralisées, il est essentiel de reproduire ces paramètres pour assurer sa santé et mettre en valeur sa coloration rouge intense.

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Conditions de l’eau

Pour un maintien optimal, l’eau doit rester douce à modérément dure et afficher une acidité légère. Les plages de valeurs recommandées sont les suivantes :

• Température : entre 22 et 28 °C, avec une préférence pour 24 à 26 °C en aquarium communautaire

• pH : compris entre 5,5 et 7,5, la plage 6,0 à 6,5 étant idéale pour stimuler le comportement naturel et la coloration

• Dureté totale (GH) : 2 à 10 °dGH

• Dureté carbonatée (KH) : 0 à 4 °dKH

Un entretien régulier est indispensable : des changements d’eau hebdomadaires de 10 à 20 % permettent de maintenir une stabilité chimique tout en évitant les accumulations de nitrates. La qualité de l’eau étant un facteur direct sur la longévité et la reproduction, il est conseillé d’utiliser, si nécessaire, de l’eau osmosée reminéralisée pour atteindre les paramètres requis.

Aménagement du bac

L’aménagement doit rappeler les cours d’eau calmes et ombragés d’Amazonie. Un filtre à faible débit, comme un filtre à éponge entraîné par air ou un filtre externe réglé sur un flux réduit, évitera un courant excessif qui pourrait fatiguer ces petits poissons. La plantation dense est primordiale :

• Plantes flottantes : elles tamisent la lumière et rassurent les poissons

• Plantes à tiges et à feuilles fines : elles offrent un environnement riche en cachettes

• Bois et racines : créent des zones d’ombre et libèrent des tanins bénéfiques

• Feuilles mortes (catappa, chêne) : contribuent à acidifier légèrement l’eau et favorisent un environnement plus naturel

L’éclairage doit rester modéré ou tamisé, afin de reproduire l’ombre partielle des rivières forestières et de mettre en valeur la teinte rubis caractéristique de l’espèce.

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Taille minimum recommandée

Un aquarium de 30 litres constitue le strict minimum pour maintenir un petit groupe de 6 individus. Cependant, un  aquarium avec un volume de 60 litres est fortement recommandé pour permettre un comportement plus naturel, réduire le stress et offrir suffisamment d’espace pour les déplacements en banc. Ces poissons étant grégaires, un groupe plus large favorise la cohésion sociale et limite la timidité.

Taille maximale

Le Nannostomus mortenthaleri est un poisson de petite taille : la longueur adulte se situe en moyenne autour de 2,8 à 3,5 cm, avec un maximum observé d’environ 3,8 cm. Sa croissance est relativement rapide durant les premiers mois, puis se stabilise une fois la maturité sexuelle atteinte.

Sources :

• Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN Red List, consulté en 2025)

• Seriously Fish – Nannostomus mortenthaleri species profile

• Paepke, H.-J. & Arendt, M. (2001) — Description scientifique de l’espèce

Conduite dans le bac et compatibilité

Le Nannostomus mortenthaleri est un poisson grégaire dont le comportement repose sur la cohésion de groupe et la cohabitation pacifique avec des espèces similaires.

Comprendre ses besoins sociaux et choisir des compagnons adaptés, en plus de maintenir un aquarium en bonne santé est essentiel pour garantir son bien-être et préserver la dynamique naturelle de l’aquarium. 

Sociabilité et vie en groupe (shoaling)

Dans son habitat d’origine, ce poisson vit en bancs lâches, évoluant à plusieurs individus pour se protéger des prédateurs et réduire le stress. En captivité, il est recommandé de maintenir au minimum 6 à 8 individus. Un groupe plus important (10 à 12 sujets) est préférable, car il encourage un comportement plus naturel, une meilleure répartition des interactions et limite les tensions entre mâles.

L’observation de bancs bien constitués montre que ces poissons passent la majorité de leur temps à évoluer ensemble dans les zones médianes et supérieures de l’aquarium, formant un nuage de couleur vive qui valorise l’esthétique globale du bac

Cohabitants compatibles

Le Nannostomus mortenthaleri s’associe bien avec des espèces calmes, de petite taille et non territoriales, partageant des paramètres d’eau similaires. Les compagnons idéaux incluent :

• Petits Corydoras (ex. Corydoras pygmaeus, C. habrosus) qui occupent le fond et ne perturbent pas la colonne d’eau

• Rasboras nains (Boraras brigittae, Trigonostigma hengeli) aux comportements paisibles

• Petits tétras calmes (Hyphessobrycon amandae, tétra citron)

• Crevettes d’aquarium (Neocaridina davidi, Caridina cf. cantonensis) qui assurent un rôle de nettoyage et cohabitent pacifiquement

En revanche, il est fortement déconseillé de les maintenir avec :

• Des poissons territoriaux comme la plupart des cichlidés nains en période de reproduction

• Des espèces agressives ou prédatrices (Betta splendens de sélection, poissons-chats de grande taille)

• Des poissons trop vifs ou turbulents, susceptibles de les stresser ou de les priver de nourriture

Comportement et organisation spatiale

Le Nannostomus mortenthaleri est globalement paisible, mais il peut manifester un comportement territorial léger entre mâles, surtout dans les petits bacs où les zones de nage sont limitées. Ces confrontations sont rarement agressives, se traduisant plutôt par des parades visuelles ou de brèves poursuites.
L’installation de zones de refuge (plantes touffues, racines, roches) et une bonne densité de population réduisent considérablement ces tensions. Un aménagement structuré avec plusieurs lignes de fuite et zones ombragées favorise une cohabitation harmonieuse.

Sources :

• Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN Red List, fiche Nannostomus mortenthaleri)

• Aquarium Co-Op, « Small Community Fish Compatibility Guide »

• Aquadiction, « Nannostomus mortenthaleri Care Sheet »

Régime alimentaire et besoins nutritionnels

Le Nannostomus mortenthaleri possède un régime alimentaire typique des omnivores microprédateurs, ce qui signifie qu’il consomme à la fois de petites proies animales et des matières végétales ou micro-organismes présents dans son environnement. En aquarium, il est essentiel de reproduire cette diversité pour assurer sa bonne santé, maintenir l’intensité de ses couleurs et favoriser un comportement actif et naturel.

Aliments secs adaptés à leur morphologie

En raison de leur petite bouche orientée légèrement vers le haut, ces poissons nécessitent des aliments de très petite taille. Les micro-granulés flottants ou à lente descente sont idéaux, tout comme les paillettes finement émiettées.
Les produits spécialement formulés pour les poissons tropicaux de petite taille, riches en protéines animales et végétales, constituent une base nutritive équilibrée. Les aliments secs présentent également l’avantage de faciliter la gestion de la ration et de réduire les risques de pollution de l’eau.

Apport de proies vivantes ou congelées

Pour stimuler leur instinct de chasse et diversifier leur régime, il est recommandé d’offrir régulièrement de petites proies vivantes ou congelées. Les nauplies d’artémias, les micro-vers (Microworms), les daphnies ou encore les larves de moustiques de petite taille constituent des sources de protéines très digestes.
Les proies vivantes favorisent non seulement la santé physique, mais aussi la stimulation comportementale, en incitant les poissons à adopter des interactions de groupe plus dynamiques. Les versions congelées (artémias, cyclopes, vers de vase rouges hachés) sont une alternative pratique, à condition d’être bien rincées avant distribution.

Compléments végétaux et biofilm naturel

Dans la nature, ces poissons consomment également des micro-algues, des débris végétaux et le biofilm qui se forme sur les plantes et les racines. En aquarium, ce type de nourriture peut être reproduit en laissant certaines surfaces colonisées par un microfilm naturel, bénéfique pour leur système digestif.
L’apport ponctuel d’aliments à base de spiruline ou d’extraits végétaux, distribués sous forme de poudre ou de micro-paillettes, complète parfaitement leur alimentation.

Fréquence et bonnes pratiques de distribution

Pour éviter tout gaspillage et maintenir une bonne qualité d’eau, il est conseillé de nourrir le Nannostomus mortenthaleri deux à trois fois par jour, en petites quantités qu’ils peuvent consommer en moins de deux minutes. Un jour de jeûne hebdomadaire aide à prévenir les troubles digestifs et stimule leur appétit.

Sources :

• FishBase, fiche Nannostomus mortenthaleri

• Baensch, H. A. & Riehl, R. (2016). Aquarium Atlas

• Aquarium Co-Op, « Feeding Small Tropical Fish: Best Practices »

Reproduction et élevage en captivité

La reproduction du Nannostomus mortenthaleri est considérée comme accessible mais exigeante en matière de conditions environnementales. Cette espèce présente un comportement reproducteur typique des poissons-crayons, avec une ponte discrète et une absence totale de soins parentaux, ce qui impose de protéger les œufs immédiatement après leur dépôt.

Préparation du bac de reproduction

Pour maximiser les chances de succès, il est conseillé d’utiliser un bac séparé de 20 à 40 litres, dépourvu de sol ou garni de billes de verre ou de plantes fines comme la mousse de Java. Cette configuration empêche les adultes de consommer les œufs, un comportement fréquent chez l’espèce.
La filtration doit être douce, souvent assurée par un filtre éponge à air, afin d’éviter que le courant ne disperse les œufs ou ne fatigue les reproducteurs. Un éclairage tamisé reproduit la luminosité de leur habitat naturel et limite le stress.

Paramètres d’eau idéaux pour la ponte

Le déclenchement de la reproduction repose sur des paramètres très proches de ceux observés dans le bassin du Rio Nanay :

• Dureté : eau ultra douce, GH 1–3 °dGH

• pH : proche de 6,0, légèrement acide

• Température : environ 26 °C, avec une stabilité stricte

• Qualité : eau très propre, sans nitrates ni polluants, avec des changements réguliers et progressifs

Certains aquariophiles recommandent d’effectuer un léger changement d’eau à température légèrement plus basse pour simuler les pluies saisonnières qui, dans la nature, coïncident souvent avec la période de reproduction.

Déroulement et gestion de la ponte

On introduit un petit groupe, de préférence avec un ratio équilibré (un mâle pour deux femelles) afin de réduire la compétition. La ponte survient généralement à l’aube, lorsque la lumière s’intensifie progressivement. Les œufs, translucides et de très petite taille, adhèrent aux plantes ou tombent entre les billes de verre.

Il est indispensable de retirer les adultes immédiatement après la ponte, car ils ne protègent pas leurs œufs et les consomment volontiers.

Incubation et élevage des alevins

L’incubation est rapide : entre 24 et 36 heures selon la température de l’eau. Les alevins sont minuscules et nécessitent une nourriture adaptée à leur taille. Les infusoires ou les aliments liquides pour alevins constituent la première étape, suivie, après quelques jours, par des nauplies d’artémias fraîchement écloses.
Le maintien d’une eau propre, stable et faiblement éclairée est essentiel à leur survie.

Pourquoi adopter un poisson-crayon rouge : atouts clés

Le Nannostomus mortenthaleri, communément appelé poisson-crayon rouge, attire de plus en plus l’attention des aquariophiles pour ses qualités esthétiques et comportementales. Originaire du bassin du Rio Nanay au Pérou, il combine compacité, vivacité et tolérance à la vie en aquarium. Sa petite taille le rend adapté aux nano-bacs comme aux aquariums plantés de plus grande envergure, et son tempérament pacifique favorise la cohabitation avec d’autres espèces calmes.

Un atout esthétique pour les aquariums plantés

Le poisson-crayon rouge se distingue par sa coloration rouge intense, rehaussée de fines bandes sombres. Dans un aquarium densément planté, ses teintes contrastent avec le vert des végétaux et créent un point focal naturel.
Contrairement à certaines espèces vives, il n’endommage pas les plantes et apprécie les zones ombragées créées par des plantes flottantes, ce qui permet de reproduire fidèlement son habitat naturel.

Le poisson crayon rouge, un compagnon de choix pour votre aquarium : 

Récapitulatif général

• Espèce CR (IUCN), originaire du Pérou, peu répandue.

• Taille ≈ 3 cm, coloration rouge intense, très décorative.

• Eau douce, aquarium planté, groupes de 6+ individus.

• Régime varié : micro-granulés + nourritures vivantes/pellets.

• Possibilité de reproduction accessible en bac spécifique.

• Pacifique, adapté aux aquariums communautaires tranquilles.